L’usage des pesticides remonte à la Grèce antique et à l’époque romaine lorsque le soufre et l’arsenic étaient des produits communs contre la lutte d’insectes ou de parasites. Au cours des siècles, d’autres substances provenant des plantes ont été utilisées telles que l’aconit, le tabac ou les racines de Derris. Mais le véritable changement arriva lors de l’ère de l’industrialisation et de la Seconde Guerre mondiale, des époques où de nouveaux produits virent le jour grâce à la prolifération de la recherche biochimique. Ce domaine, avec les mathématiques et l’informatique, est devenu un outil fondamental pour la modification de molécules et la naissance d’une nouvelle gamme de pesticides plus fortes.
C’est certainement sous ce nom générique que se cachent de nombreuses substances nocives pour notre environnement, ainsi que notre santé. D’un côté, la grande partie des pesticides sont dispersées dans l’atmosphère et peuvent revenir à la terre sous la forme de pluie et contaminer les eaux continentales - cours d’eau, zones littorales ou eaux souterraines. Un bon exemple, c’est la quantité d’herbicides détectée dans les cours d’eau en France métropolitaine en 2013, qui était à peu près de 82 %. De l’autre, ce sont surtout les négligences au niveau de stockage, de techniques d’application défectueuses et de mauvaises conditions qui empirent encore plus la pollution de notre planète.
Aussi, l’environnement n’est pas le seul à souffrir des conséquences des pesticides et de son mauvais traitement. Les risques pour la santé humaine sont nombreux et représentent un véritable problème de santé publique. Une exposition fréquente aux pesticides peut finir par développer des maladies sérieuses comme le cancer, les malformations ou même l’infertilité.
Le respect de la nature est en conséquence l’une de nos priorités. Le gouvernement, les entreprises et l’homme doivent tous eux penser à leur habitat et en profiter sans risquer sa destruction.